Investir dans un parking : rentable, simple et accessible ? Ce qu’il faut vraiment savoir
Pourquoi investir dans un parking peut être une bonne stratégie en 2025
Parmi les niches de l’immobilier, celle du parking est souvent la plus sous-estimée. Et pourtant, elle coche plusieurs cases intéressantes pour les investisseurs débutants ou prudents : prix d’entrée bas, gestion allégée, rendements intéressants. En 2025, à l’heure où les prix de l’immobilier résidentiel grimpent, le parking reste une porte d’entrée accessible pour se constituer un patrimoine rentable.
Un ticket d’entrée bas pour se lancer
Alors qu’un studio dans une grande ville dépasse souvent les 120 000 €, certaines places de parking s’achètent encore entre 8 000 et 30 000 € selon les zones. Cela permet de démarrer sans crédit immobilier, ou avec un prêt limité, et donc de réduire considérablement le risque financier.

Des rendements souvent supérieurs à l’immobilier résidentiel
En proportion, le rendement brut d’un parking peut facilement atteindre 6 à 10 %, notamment en centre-ville, à proximité des gares, ou dans des quartiers en tension de stationnement. Moins de vacances locatives, moins de dégradation, et pas de réglementation contraignante comme les DPE pour les logements.
Moins de risques locatifs et peu de gestion
Un locataire de parking ne peut pas causer de dégâts majeurs. Il n’y a ni murs à repeindre, ni ballon d’eau chaude à remplacer. Les impayés sont rares, et en cas de souci, une résiliation est rapide. En somme : un investissement passif, simple à gérer soi-même.
Les limites à connaître avant d’acheter une place de parking
Attention aux emplacements : la clé du rendement
Un parking rentable, c’est un parking bien placé. Proximité de zones de tension, difficultés de stationnement, présence de commerces ou bureaux : ces éléments déterminent la facilité à louer… et donc le rendement.
Revente parfois difficile en cas de mauvais choix
Un parking mal situé, trop étroit ou dans une zone en perte d’attractivité peut rester invendu des mois. Contrairement à un logement, il n’a pas de potentiel de valorisation par la rénovation. Le seul vrai levier de revente, c’est l’emplacement.
Pression réglementaire à venir (zones électriques, PLU, etc.)
Avec la montée des véhicules électriques et les obligations de pré-équipement, certains parkings deviennent obsolètes. Anticiper ces évolutions est devenu crucial pour ne pas acheter un actif qui perdra de sa valeur dans les 5 à 10 ans à venir.
Comment choisir un bon parking pour investir ? Les critères incontournables
- Localisation : en centre-ville, près des gares, hôpitaux, ou zones de bureaux
- Accessibilité : facile d’accès, éclairage suffisant, rampes pratiques
- Sécurité : fermeture automatique, badge d’entrée, vidéosurveillance
- Charges de copropriété : faibles et stables, sans travaux à prévoir
- Impôts locaux : taxe foncière maîtrisée
- Frais d’acquisition : notaire et droits de mutation proportionnellement élevés sur petits montants
Quel rendement attendre d’un parking ?
Comparatif avec la location d’un studio ou T1
Un studio dans une grande ville tourne souvent autour de 4 à 6 % brut. Un parking bien choisi peut monter à 8, voire 10 %, avec beaucoup moins d’ennuis de gestion. Bien sûr, cela dépend de la demande locale.
Rendement brut et net : exemples chiffrés
Place de parking achetée 14 000 €, louée 85 €/mois :
- Revenu annuel : 1 020 €
- Rendement brut : 7,29 %
- Charges et impôts : 220 €/an → rendement net ~ 6,2 %
Optimisation : louer à des pros ou via plateformes spécialisées
Certains investisseurs louent à des entreprises de VTC, livreurs ou auto-écoles, souvent en contrat de longue durée. D’autres utilisent des plateformes comme Yespark ou Zenpark pour optimiser l’occupation.

Fiscalité : comment sont imposés les revenus d’un parking ?
Régime micro-foncier vs réel
Si tu encaisses moins de 15 000 €/an de loyers bruts, tu peux opter pour le micro-foncier (abattement de 30 %). Sinon, tu déclares au régime réel et déduis tes charges (taxe foncière, frais de gestion, intérêts d’emprunt…).
Cas de détention via SCI
Une SCI à l’IR permet de mutualiser les revenus, une SCI à l’IS permet d’amortir le bien… mais attention à la revente et à l’imposition sur la plus-value.
Plus-value à la revente : ce qu’il faut savoir
Comme pour tout bien immobilier, exonération après 22 ans (IR) et 30 ans (prélèvements sociaux). Attention : peu de travaux déductibles = moins d’amortissement sur la durée.
À éviter : erreurs fréquentes des investisseurs débutants
- Acheter dans une zone à stationnement gratuit : zéro demande
- Ignorer le règlement de copropriété (parfois les locations sont restreintes)
- Sous-estimer les charges fixes (éclairage, portail, entretien…)
- Ne pas rédiger de bail écrit = mauvaise idée en cas de litige
- Investir dans des parkings inaccessibles aux SUV ou électriques
Investir dans un parking en 2025 : encore pertinent ?
Oui, à condition de bien choisir. Le parking reste un placement simple, rentable, et souple. Mais le temps du « n’importe où, ça marche » est révolu. Il faut cibler les zones tendues, penser long terme, anticiper les mutations urbaines et techniques (électrique, autopartage, etc.).
Pour les investisseurs débutants ou ceux qui veulent diversifier, c’est une porte d’entrée maligne dans l’immobilier locatif. Mais comme toujours : analyse, stratégie, et rigueur.




