IAD avis : opportunité réelle ou miroir aux alouettes ?

Écrit par Philippe Moreau

IAD avis

 

IAD avis : opportunité réelle ou miroir aux alouettes ?

Pourquoi j’ai sérieusement envisagé IAD lors de ma reconversion en 2020

Je venais de quitter un poste de cadre dans la finance, et l’immobilier me faisait de l’œil. Indépendance, liberté, gains illimités — le rêve, non ? Sauf que je voulais savoir où je mettais les pieds. IAD était partout. Alors j’ai creusé.

Le concept d’IAD : promesse ou pipeau ?

IAD, c’est quoi ?

IAD est un réseau de mandataires immobiliers créé en 2008. Son modèle ? Zéro agence physique, tout se fait en ligne. Vous bossez depuis chez vous, avec un back-office digitalisé. Vous touchez des commissions, et potentiellement du revenu sur vos filleuls. Un modèle inspiré du MLM ? On en parle plus bas.

IAD, comment ça fonctionne ?

Vous payez un pack mensuel, vous recevez une formation initiale, vous accédez à un outil de gestion, un site pro, et un accompagnement. Vous signez en tant qu’agent commercial indépendant (souvent en micro). C’est à vous de prospecter, vendre, faire signer. En échange ? Jusqu’à 69% de la commission.

Les avantages et les inconvénients d’IAD

Avantages

  • Pas besoin de diplôme d’agent immo — statut d’agent co suffit
  • Formation initiale accessible
  • Back-office complet et outils de diffusion
  • Rémunération évolutive avec parrainage

Inconvénients

  • Forte dépendance au réseau et au parrain
  • Modèle de rémunération proche du MLM
  • Pression commerciale sous-jacente
  • Pack mensuel à payer, même sans vente

La rémunération chez IAD

Les commissions

Vous touchez une part de la commission d’agence. Ça démarre à 69%, et peut grimper jusqu’à 87% avec le parrainage. Attention : la commission d’agence n’est pas toujours énorme, surtout en zone rurale. Faites bien vos calculs.

Les parrainages

Le modèle incite fortement à parrainer. Chaque filleul actif vous rapporte un % sur ses ventes. On est dans un système de marketing de réseau assumé. Certains y voient une opportunité, d’autres une dérive pyramidale.

Les formations et outils proposés

Le e-learning et les formations terrain

IAD propose un socle de formation en ligne, avec suivi régulier. Ce n’est pas révolutionnaire, mais c’est assez bien structuré pour débuter. Le vrai plus vient souvent du parrain, s’il est impliqué (et compétent).

Les outils

Back-office, logiciel métier, diffusion d’annonces sur les grands portails : c’est solide. Là-dessus, rien à redire. Encore faut-il savoir s’en servir. Et surtout… générer des mandats.

Que pensent les mandataires IAD ?

Les retours positifs

Sur Glassdoor, les mandataires mettent en avant la liberté, l’accompagnement, et les possibilités d’évolution. Note globale : 4/5. Pas mal. Les mieux intégrés dans le système y trouvent leur compte.

Les critiques

Certains dénoncent un manque de suivi, une pression au parrainage, et des revenus faibles la première année. Comme souvent : tout dépend du contexte, du parrain, de votre implication personnelle.

IAD face à ses concurrents

Entre SAFTI, Propriétés Privées, eXp, KW, les alternatives ne manquent pas. Certaines offrent plus de coaching, d’autres un pack gratuit au démarrage. Le modèle reste souvent le même, seul le marketing change.

Notre avis final

IAD peut être une bonne porte d’entrée dans l’immobilier. Si vous êtes autonome, rigoureux, et prêt à bosser dur les 6 premiers mois sans garantie. Si vous cherchez une reconversion « facile » ou une rente rapide… passez votre chemin.

À savoir avant de se lancer

Statut indépendant = pas de chômage, cotisations à l’URSSAF, retraite limitée. Prévoyez une trésorerie de départ. Et surtout, informez vos proches : ce métier impacte aussi la vie familiale.

Merci pour votre lecture 🙏 Si vous envisagez IAD, prenez le temps de discuter avec plusieurs mandataires — pas seulement celui qui veut vous parrainer

 

Philippe Moreau, CEO de lebureaudelimmo

Philippe Moreau

Expert en investissement immobilier depuis plus de 15 ans, Philippe Moreau a développé une méthode unique pour transformer l'épargne en revenus durables. À la tête du Bureau de l'Immo, il supervise plus de 68 millions d'euros de patrimoine et forme les investisseurs de demain grâce à son approche pédagogique et ses résultats concrets.

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